
Le poker Texas Maintain’em est devenu désormais le jeu en ligne le plus joué dans le monde.
Parsemé de bluff, de stratégies et de probability aussi, le poker Texas Maintain’em est un jeu de cartes incontournable sur web et depuis la loi de Mai 2010 en France, ce jeu a engendré une foule de passionnés qui s’adonnent à des tournois en pagaille !
Voici les règles et quelques conseils.
Histoire du poker Texas Maintain’em
L’argent a sévi dans les jeux de cartes dès leur apparition en Europe, vers 1375. Le prix des cartes n’était accessible qu’aux nobles, aux marchands et aux hauts fonctionnaires.
Certaines étaient même des œuvres de grands artistes.
D’abord peintes à la essential puis au pochoir sur du papier épais, on en a retrouvé aussi en tissu, en cuir et en papyrus. Puis elles ont été imprimées mécaniquement à partir de 1450.
Le poker est un jeu de cartes américain mais il est l’héritier de sept siècles de jeux de cartes dits “de renvi” (d’enchères et surenchères).
Dans ces jeux, le however est de pouvoir réaliser des combinaisons, mais la dimension de l’argent fait que le coup devient de plus en plus cher au fur et à mesure qu’il progresse.
Les joueurs sont donc constamment tiraillés entre la tentation de payer une enchère pour recevoir une carte supplémentaire et abandonner le coup au prix des enchères qu’ils ont déjà versées.
La pression psychologique est permanente dans ces jeux “de renvi”.
Au fil du temps, ces jeux se sont transformés en un jeu que l’on connait tous appelé poker. Le poker a réellement émergé à la Nouvelle-Orléans et à bord des bateaux qui parcouraient le Mississippi.
Dans les années 1820, les résidents français ont importé un jeu datant du 14ème siècle, d’origine Perse et qui se jouait avec un paquet de 20 cartes (Lions, Rois, Dames, Soldats et Danseuses).
L’origine du mot “poker” viendrait d’un jeu français : le poque. Mais il y existe aussi une référence allemande : le pochspiel qui donnait déjà une belle half au bluff, sans compter les références anglaises ou indoues.
C’est seulement autour de 1837 qu’apparu le traditionnel jeu à 52 cartes, signifiant que le jeu pouvait dorénavant se jouer à plus de 4 joueurs.
On estime que vers 1830, environ 5000 tricheurs œuvraient régulièrement sur la ligne New Orleans-Louisville parmi les 1500 employés qui y travaillaient.
Le nombre semble énorme mais il ne faut pas oublier que le trafic sur le Mississippi était continuel et soutenu…
Les joueurs sont donc rapidement devenus des figures incontournables des riverboats mais la plupart n’étaient que des tricheurs qui n’avaient qu’une raison d’être à bord : plumer les pigeons.
Les tirages ont été introduits pendant la Guerre de Sécession, alors que la popularité du jeu ne cessait de croitre parmi les soldats.
Les “suites” furent reconnues vers 1865 et les “couleurs” un peu avant. Le Stud poker quant à lui match son apparition en 1870, symbolisant peut être la véritable naissance du poker sous sa forme classique.
Mais c’est au début du 20ème siècle, vers 1900, que la variante la plus populaire vit le jour : le Texas Maintain’em. L’Omaha Poker ne fut introduit qu’au début des années 80.
D’ailleurs, il est bon de rappeler qu’avant 1980, tout se jouait en No Restrict et que l’idée des limites d’enchères est apparue grâce aux casinos.
Ils ont été aussi les auteurs d’un jeu nouveau qui a eut sa période de gloire entre 1980 et 1990 qui est le poker “Restrict”, mais ce dernier n’a pas vraiment percé en Europe où on lui préféra le “Pot Restrict”, qui est une spécialité anglaise.
Autrefois régi par des lois strictes, les saloons ont lentement cédé leur monopole aux cercles de jeux et autres casinos. Le cliché des cowboys jouant dans un saloon et prêt à en découdre avec les armes au moindre accroc est dépassé…
Aujourd’hui, il a été remplacé par le fameux head’s up (poker en tête à tête) autour des belles tables vertes.
Le poker est actuellement le jeu de cartes le plus joué au monde et il est même devenu une self-discipline à half entière avec l’organisation de compétitions et de tournois un peu partout dans le monde, notamment les WSOP et WPT.
C’est pourquoi il est essential de connaitre les règles de base du poker si l’on veut pouvoir s’asseoir autour d’une desk, défier des adversaires et savoir remark les bluffer.
Les règles du poker sont très simples et accessibles à tous. Ce sont les stratégies au poker qui ne le sont pas pour les joueurs débutants.
Et c’est pourquoi, il faut connaître certains rudiments que nous verrons plus tard. Pour l’on the spot penchons-nous sur les règles du poker Texas Maintain’em.
Les règles du poker Texas Maintain’em (ou holdem)
Le poker se joue avec un paquet de 52 cartes numérotées de 2 à 10. Plus la carte est élevée plus sa valeur augmente.
Les figures sont les Rois, les Dames et les Valets. La carte la plus forte est l’As. Il y a 4 couleurs : les piques, les cœurs, les carreaux et les trèfles. Chacune comptant évidement 13 cartes.
L’objectif au poker est d’avoir la meilleure combinaison de 5 cartes (voir les mains au poker en pictures ci-dessous) afin de remporter l’argent contenu dans le pot central.
Exemples de” mains” :
Ces “mains” sont affichées dans l’ordre croissant, en valeur.
Une “Excessive” carte (carte la plus haute) : Quand vous n’avez rien, c’est la plus grande carte qui fait votre jeu. Dans cette essential, la “Excessive carte” est la Reine. Le 4 est la plus faible carte.
Une “Paire” : 2 cartes de même valeur. Notre exemple montre une Paire de 10. En cas d’égalité de paire , c’est la Paire la plus élevée qui gagne.
Une “Double Paire” : 2 cartes de même valeur plus 2 autres cartes de même valeur. Si les deux mains présentent la même Paire élevée, c’est la seconde Paire qui gagne. Si les deux Paires sont égales, c’est la carte élevée qui gagne. Notre exemple montre une Double Paire de Valets et de Dames.
Un “Brelan” : 3 cartes de même valeur. Notre exemple montre un Brelan de Rois.
Une “Quinte” (ou une “Suite”) : 5 cartes consécutives (5, 6, 7, 8, 9, 10 par exemple) de couleurs mixtes (pique, trèfle, coeur ou carreau mélangés). Notre exemple montre une Quinte (ou Suite) de 8 à la Dame. Si, dans notre exemple, la Dame avait été un As, il n’y a pas de Suite ou Quinte: Cette essential serait tout simplement une “Excessive carte” à l’As.
Une “Couleur” : 5 cartes non consécutives de la même couleur (carreau, trèfle, pique ou coeur). Notre exemple montre une Couleur de “Pique” à l’As. Si la Couleur avait été le “Trèfle”, ce serait une Couleur de “Trèfle” à l’As.
Un “Full” : 3 cartes de même valeur (donc, un Brelan) avec 1 Paire de valeur différente. Les égalités sont départagées d’abord par le Brelan puis par la Paire. Notre exemple montre un Full des Rois par les Dames.
Un “Carré” : 4 cartes de même valeur. Notre exemple montre 4 Valets avec un 6.
Une “Quinte Flush” : 5 cartes de même Couleur se suivant par ordre numérique. Notre exemple donne 1 Quinte Flush au Valet.
Une “Quinte Flush Royale” : Les 5 cartes les plus élevées, du 10 à l’As, toutes les cinq de la même Couleur. Une Quinte Flush Royale est en fait une Quinte Flush à l’As. La Couleur n’a aucune significance en poker : Deux personnes ayant des Quintes Flush Royale seront à égalité.
Voici le classement des mains, de la plus faible (carte haute), à la plus forte (quinte flush royale)
Carte haute : quand nous n’avons rien, c’est la plus haute carte qui fait notre jeu.
Paire : deux cartes de même valeur. En cas d’égalité, c’est la paire la plus élevée qui gagne le coup.
Double paire : deux cartes de même valeur plus deux autres cartes de même valeur. Si les deux mains présentent la même paire élevée, c’est la seconde qui gagne. Si les deux paires sont égales, c’est la carte élevée qui gagne.
Brelan : 3 cartes de même valeur.
Quinte (ou “Suite”) : cinq cartes consécutives (5, 6, 7, 8, 9, 10 par exemple) de couleurs mixtes (pique, trèfle, cœur ou carreau mélangés).
Couleur : cinq cartes non consécutives de même couleur.
Full : trois cartes de même valeur (donc, un Brelan) avec 1 Paire de valeur différente. Les égalités sont départagées d’abord par le brelan puis par la paire.
Carré : quatre cartes de même valeur.
Quinte Flush : cinq cartes de même couleur se suivant par ordre numérique.
Quinte Flush Royale : les cinq cartes les plus élevées, du 10 à l’As, toutes les cinq de la même couleur. Une quinte flush royale est en fait une quinte flush à l’As.
Remark se joue le poker Texas Maintain’em
Au poker Texas Maintain’em, la partie se joue dans le sens horaire. Le jeu begin à partir du donneur, identifié par ce que l’on appelle le “bouton” : un jeton marqué de la lettre D.
Il identifie le joueur qui va distribuer les cartes. Le joueur tout de suite à sa gauche mise le “Small blind” et celui d’après le “Huge blind”. Ces deux mises sont obligatoires.
La seconde étant généralement le double de la première. A la fin de chaque partie, le bouton change de joueur, toujours dans le sens horaire.
Le croupier (ou donneur), distribue 2 cartes fermées (que le nomme aussi, le préflop ou pré-flop), une par une, à chaque joueur de la desk. S’ensuit un premier tour d’enchère.
Le joueur à gauche du huge blind est le premier à parler. Il a plusieurs choix possibles : se coucher, c’est-à-dire jeter ses cartes et sortir du coup, suivre et mettre la même somme que le huge blind sur la desk, ou relancer, c’est-à-dire mettre plusieurs fois la mise précédente.
Chaque joueur fait de même. En cas de relance, les autres joueurs doivent mettre le même montant que le relanceur s’ils veulent rester en jeu. Ou bien sur relancer (en général au moins le double).
A la fin du 1er tour d’enchère, le croupier étale 3 cartes sur la desk (constituant ce que l’on appelle le “flop”), après en avoir “brulée” une, c’est-à-dire l’avoir retirée, afin d’éviter la triche.
S’ensuit un 2ème tour d’enchère. Cette fois ci, c’est au joueur tout de suite à gauche du donneur de parler. A la fin du tour d’enchère, le croupier brûle une seconde carte et étale la 4ème appelée le “flip” ou “tournant” en français.
S’ensuit un 3ème tour d’enchère avant que le croupier ne brûle une 3ème et dernière carte et étale la 5ème carte du tableau, appelée la “river” ou “rivière” en français.
Puis vient le 4ème et dernier tour d’enchère. A la fin de celui-ci, les joueurs encore en jeu montrent leur jeu et le gagnant est déterminé selon la pressure de ses cartes. Il remporte alors l’argent (ou les jetons) mis au centre de la desk lors des excursions d’enchères précédents.
Cet argent est appelé le pot. Il regroupe l’ensemble des mises des joueurs. Ces mises varient en fonction de la construction adoptée à la desk. Il y en a 3 au whole :
La limite fixe (ou “Restrict”) : dans cette formule, le montant des mises est fixé à l’avance et les joueurs ne peuvent relancer que d’une mise à chaque fois. Cette méthode favorise les débutants qui ne peuvent pas perdre tout leur tapis en une partie puisqu’on ne peut incrémenter la mise précédente que d’une seule unité.
La limite du pot (ou “Pot Restrict”) : Même selected mais les limites des relances sont fixées à hauteur du pot. Les joueurs peuvent donc relancer mais pas plus que le montant contenu dans le pot central.
Le sans limite (ou “No Restrict”) : chaque joueur peut miser tout son tapis à n’importe quel second et la relance minimale est toujours égale au montant de la grosse mise. C’est la construction la plus courante et la plus appréciée des joueurs actuellement.
Quelques notions et conseils de stratégies au poker
N’importe qui pourra donc jouer au poker en connaissant les constructions d’enchères, le déroulement d’une partie et les différentes combinaisons. Mais il ne sera pas gagnant pour autant. C’est là qu’interviennent les stratégies au poker.
C’est l’side le plus essential automobile elles déterminent souvent les bons joueurs des mauvais.
Il y a donc quelques règles à respecter que doit connaitre un joueur de poker afin de jouer au mieux et d’arriver à ses fins, seulement avec quelques principes de base.
Si vous jouez sur un web site de poker en ligne, les bonnes salles de poker possèdent toutes un “carnet de notes” qui vous permettra de récapituler les comportements de vos adversaires.
Autres conseils et stratégies pour jouer au poker
Varier son jeu pour afin de déstabiliser la lecture de votre jeu par vos adversaires et ainsi, leur mettre une pression psychologique. C’est une arme redoutable dans ce jeu basé sur le “feeling”.
Etre inattendu et variable permet de donner différentes pictures de soi à une même desk et d’induire nos adversaires en erreur…
Si par un coup de malchance que l’on nomme un dangerous beat, il nous arrive de perdre un gros coup, il faudra se memento pour ne pas partir en “tilt”, c’est-à-dire perdre son sang froid, ne plus jouer son jeu, faire n’importe quoi et rentrer dans des coups alors qu’il ne le fallait pas.
Le mieux est alors de respirer un grand coup et de continuer comme on avait fait jusqu’à présent. Il faut retrouver sa stabilité et surtout, ne pas paniquer.
Cela pourrait parfois être évité si l’on sait coucher ses mains et faire de beaux “laydowns” : c’est-à-dire jeter de bonnes mains.
Si l’on voit un joueur sur un brelan au flop, inutile de le suivre s’il a fait une relance tapis. Même si les As sont avec nous !
Tous ces conseils sont théoriques. Il ne tient qu’à vous de les mettre en pratique et de profiter de ce jeu excitant et plein de rebondissements qu’est le poker Texas Maintain’em.
D’ailleurs nous vous conseillons de lire très attentivement ces deux articles sur la probability et la malchance au poker et les probabilités des mains.